En 2008, à la mort de sa femme Meitang, Pingru Rao entreprend de conjurer le deuil par l'encre et l'aquarelle en retraçant, in mémoriam et en dessin, le destin de sa famille. Dans son appartement shanghaïen, le vieil homme se souvient du sel des jours qu'il a partagés avec Meitang et de leur vie rythmée par les battements d'une Chine en ébullition.